Définition

Le genou est une articulation qui joint la jambe à la cuisse. Elle met en jeu trois os, le fémur, le tibia et la patella, par le biais de trois articulations, l’articulation fémoro-patellaire et la double articulation fémoro-tibiale. Le cartilage assure la fluidité des mouvements du genou.

  • Problèmes articulaire
  • Pratique du sport intensive
  • Malformations

Quand se faire opérer ?

Une prothèse de genou est utile quand l’usure du cartilage de l’articulation du genou est douloureuse, et que les traitements médicamenteux ne sont plus efficaces. Il est recommandé de se faire opérer lorsque l’on est fortement gêné pour les actes du quotidien.

Prothèse totale de genou

Qu'est-ce que c'est ?

Une prothèse de genou est un ensemble de trois pièces visant à remplacer le cartilage de l’articulation du genou. On ne change que le cartilage (la surface articulaire), et non pas tout le genou.

 

Si on change tout le cartilage du genou c’est une prothèse complète, si on ne change qu’une partie, c’est une prothèse unicompartimentale.

Technique de mise en place

La Prothèse va être mise en place selon une méthode dite de « l’alignement cinématique », avec
voie d’abord mini-invasive, et guides de coupes sur mesure. Il s’agit d’une méthode de positionnement des Prothèses Totale de Genou (PTG) développée depuis 2007 aux USA par le Dr Howell.

De façon historique, pour essayer d’augmenter
leur durée de vie, les prothèses de genou était
posées de façon à ce que l’axe de la jambe soit droit,
et l’interligne articulaire soit parallèle au sol. Dans ce
cas-là, le taux de satisfaction des patients est de 80%.

 

La grande majorité de la population n’a pas la jambe droite… Mettre la jambe droite à tous les patients entraine donc un changement d’axe de jambe chez la plupart des patients.

Chez les femmes :
Seulement 44% des dames ont la jambe droite

 

 

 

 

 

 

Chez les hommes :
Seulement 20% des hommes ont la jambe droite

 

 

L’alignement cinématique

Le but est de reproduire parfaitement le genou tel qu’il était avant l’usure,
et de conserver le mieux possible l’environnement ligamentaire, et musculaire du genou. Cela est maintenant possible grâce à l’utilisation de prothèse qui visent à reproduire la cinématique articulaire, et qui permettent de conserver le ligament croisé postérieur. La durée de vie de cette prothèse semble identique aux prothèses « historiques ».

Les coupes sont parallèles à la surface articulaire (donc entre elles), et reproduisent au mieux l’anatomie du genou avant l’usure. Il n’y a donc pas de modification de la proprioception, de l’équilibrage ligamentaire, ou du schéma de marche. On espère ainsi pouvoir augmenter le taux de satisfaction des patients.

Les coupes osseuses seront strictement parallèles à l’articulation, et ne corrigeront que l’usure.

 

 

Technique mini-invasive et guides de coupe sur mesure

Il s’agit d’une technique que nous développons depuis 2016. Cette technique mini-invasive d’implantation de la prothèse a pour but d’être la moins « agressive » possible avec les tissus autour du genou. Le muscle de la cuisse n’est pas coupé, l’appareil extenseur n’est pas touché, le ligament croisé postérieur est conservé, ainsi que le ligament adipeux de Hoffa. La cicatrice est la plus petite possible.

Cela permet de retrouver un tonus musculaire et de bonnes sensations
d’équilibre plus rapidement.

Le principe des guides de coupes sur mesure est de prévoir, avant l’opération, comment nous voulons positionner la prothèse. Grâce au scanner que vous allez effectuer avant l’intervention nous allons réaliser une reconstruction en 3D de votre genou. Cela va nous permettre de planifier le positionnement le plus adéquat possible pour votre prothèse avant l’opération. Des guides de coupes, à usage unique, seront spécialement fabriqués pour l’opération, afin de nous permettre la mise en place, de la prothèse, telle que nous l’avions prévue.

 

Exemple de représentation 3D de la prothèse avant mise en place

 

 

 

 

 


 

 

Quels sont les risques de cette opération ?

Il y a bien entendu, les risques classiques de toute anesthésie, et de toute chirurgie (infection, hématome, phlébite, rétention aigue d’urine, complication per-opératoire nécessitant une adaptation du geste, paralysie sciatique, trouble de sensibilité post opératoire péri-cicatriciel etc…).

Il y a également les risques spécifiques. Il faut savoir, qu’il y a environ 4% des patients qui devront être ré-opérés dans les 5 premières années. Les causes les plus courantes de réintervention sont :

  • Infection post-opératoire pouvant aller jusqu’à un changement de prothèse
  • Mobilisation secondaire des implants (par excès d’activité précoce…)
  • Descellement précoce (la prothèse ne se fixe pas dans l’os)
  • Luxation de prothèse
  • Malposition de la prothèse

 

Comment cela va se passer en pratique ?

Lors de votre consultation, avec votre chirurgien, celui-ci va planifier avec vous cette opération si elle s’avère nécessaire. Vous allez ensuite effectuer votre Parcours Patient Personnalisé (fournie par votre chirurgien). Cela correspond à tous les examens nécessaires au bon déroulement de votre opération.

Le jour de votre opération, vous allez être pris en charge par l’équipe d’aides-soignantes et d’infirmières de la clinique. Un brancardier va vous amener au bloc, ou l’équipe du bloc va vous prendre en charge. L’équipe d’anesthésie va vous endormir (de façon locale ou générale en fonction de différents paramètres), puis l’intervention pourra être réalisée. Cette intervention va durer environ 1h30. Vous allez ensuite vous réveiller en salle de réveil, ou l’on va vérifier que la douleur est bien contrôlée, et que tout se passe bien. Vos pieds seront attachés ensemble jusqu’à ce que votre réveil soit complet. Cela a pour but de diminuer le risque de mouvement non contrôlé.

Vous allez rester environ 2 heures dans cette salle de réveil, puis un brancardier vous accompagnera dans votre chambre. Vous serez de nouveau pris en charge par l’équipe du service, ou un kinésithérapeute va vous aider à vous lever et à marcher (quelques heures après votre opération).

En fonction de ce qui avait été décidé avec l’équipe médico-chirurgicale, vous pourrez ensuite soit rentrer chez vous, soit passer quelques jours en surveillance à la clinique.

 

Quelles vont être les suites de cette intervention ?

La marche en plein appuis, avec l’aide des cannes est possible dès le premier jour.

Il faut prendre de façon systématique les traitements antalgiques prescrits (il ne faut surtout pas « attendre que cela fasse mal »), sinon la douleur risque d’être très importante.

La phase difficile douloureuse, avec l’impression de ne pas pouvoir bouger la jambe dure en général quelques jours, puis cela rentre doucement dans l’ordre. Pendant cette phase, il ne faut surtout pas s’inquiéter, il faut rester au calme, se reposer.

L’application de froid est indispensable, et doit être réalisée quasiment en continu pendant les premiers jours, puis de façon pluri-quotidienne pendant plusieurs mois.

La rééducation va être réalisée auprès de votre kinésithérapeute, il faudra envisager 15 séances de rééducation en moyenne après l’opération.

Les cannes pourront être abandonner dès que vous vous en sentirez capable, et avec accord de votre kiné.

La conduite automobile pourra être reprise entre 2 et 6 semaines après l’opération.

 

Quels sont les signes qui doivent
vous faire consulter en urgence ?

  • La fièvre survenant plus d’une semaine après l’opération (elle estnormale dans les premiers jours suivants la chirurgie).
  • Une difficulté respiratoire, ou un essoufflement anormal.
  • La ré-ouverture (ou la non fermeture) de la cicatrice.
  • Une douleur importante, de survenue brutale, ne passant pas avec le repos et la glace.

 

En cas de problème post-opératoire :

Il faut contacter le secrétariat de votre chirurgien : 04 37 03 31 37
En cas de fermeture du cabinet il vous faut contacter la clinique dans laquelle a eu lieu votre opération :

Clinique Saint Vincent de Paul : 04 74 43 60 60
Médipôle Lyon-Villeurbanne : 04 87 65 00 01

Arthroscopie de genou

Arthroscopie de genou

Qu’est-ce que c’est ?

C’est une intervention mini invasive, qui permet de traiter des lésions du genou, à l’aide d’une mini caméra, et de petit instruments.

Dans quels problèmes ?

Le plus souvent cette technique est utilisée pour traiter les lésions méniscales.

Le ménisque est « l’amortisseur du genou ». C’est une structure fibro-cartilagineuse, située dans le genou, entre le tibia et le fémur.

Le diagnostic de lésion méniscale est suspecté lors de l’examen clinique, et confirmé avec les examens complémentaires, et surtout l’IRM.

La vue arthroscopique :

 

Quelle est la durée d’hospitalisation ?

Il s’agit d’une intervention réalisée en « ambulatoire ». L’admission à la clinique est le matin, et l’on peut sortir en fin de journée.

 

Quelles sont les suites de l’intervention ?

La marche en plein appui est possible le soir même. Il faut rester une semaine au calme, et ensuite faire 9 séances de rééducation.

Le plus souvent des injections sous cutané sont nécessaires la première semaine après l’intervention (pour limiter les risques de phlébite)

Les soins de pansement sont à réaliser pendant 15 jours, tout les deux jours. Par une infirmière.

– L’arret de travail est en moyenne d’un mois.

– L’arret de sport est de six semaines.

 

A quoi ressemble la cicatrice ?

Il s’agit de deux petites cicatrice sur le devant du genou (environ un centimètre chacune).

 

Quels sont les principaux risques ?

Les principaux risques spécifiques à cette intervention sont :

– L’infection :

Extrement rare, mais le risque « zéro » n’existe pas, et la survenue d’une infection impose une nouvelle intervention pour un nettoyage et une mise sous antibiotiques.

 

– La persistance de certaines douleurs malgré une intervention bien conduite :

Cela survient quand il existe un peu « d’usure » dans le genou, et que le ménisque s’est abimé en partie à cause de cette usure.

 

 

Ligamentoplastie du genou

Ligamentoplastie du genou

Qu’est ce que c’est ?

Il s’agit du remplacement du ligament croisé antérieur du genou, cassé lors d’un traumatisme du genou, par un nouveau ligament prélevé sur ce genou. Le plus souvent traumatisme en torsion ou en hyper-extension :

 

Quelles sont les différentes techniques ?

La technique est quasiment toujours la même, et ne diffère que par le type de greffe utilisée :

 

– Tendon rotulien (technique de Kenneth jones)

Cette technique fait appel au 1/3 moyen du tendon rotulien prélevé en continuité avec une barrette osseuse à chaque extrémité : Il s’agit d’un transplant os-tendon-os. Ce prélèvement laisse une cicatrice à la face antérieure du genou, d’environ 8 à 10 cms.

 

– Tendon du droit interne et du demi tendineux (technique du DIDT)

Les tendons du droit interne (DI) et du demi-tendineux (DT) peuvent être prélevés par une petite incision à la face antéro-interne du tibia : à l’aide d’un instrument (stripper) nous les détacherons de leurs muscles sur toute leur longueur à la face interne de la cuisse. Ces 2 tendons suffisamment longs seront repliés en deux, nous obtiendrons ainsi un transplant tendineux à 4 faisceaux.

 

-Tendon demi tendineux seul ou DT4

C’est la technique la plus moderne, et qui permet grace aux nouveaux modes de fixation de replier 4 fois le demi-tendineux, et donc d’obtenir une greffe plus épaisse que pour les autres techniques, avec une morbidité plus faible, et donc une récupération plus rapide.

La greffe utilisée devra être positionnée à l’emplacement du ligament du croisé antérieur rompu. Elle devra donc être fixée à chaque extrémité, au niveau du fémur en haut et au niveau du tibia en bas. Elle est passée au travers de l’os par l’intermédiaire de tunnels. Cette intervention se déroule sous arthroscopie (une caméra est introduit dans le genou par une mini incision).

Cette fixation sera assurée à travers des tunnels osseux par une vis le plus souvent (vis d’interférence métallique ou bio-résorbable) mais d’autres systèmes de fixation peuvent exister ou voir le jour.

 

A quoi ressemble la cicatrice ?

Cicatrice d’une technique au Demi Tendineux :

Cicatrice d’une technique au tendon rotulien :

 

Comment se passe l’opération ?

L’intervention se déroule à la clinique, sous anèsthésie. Elle est pratiquée sous arthroscopie (contrôle vidéo). La durée moyenne est d’environ une heure de chirurgie.

 

Quelle est la durée d’hospitalisation ?

L’hospitalisation dure deux à trois jours. Cette durée peut être prolongé dans le cas ou la situation nécessite une surveillance plus longue.

 

Quels sont les principaux risques de l’intervention ?

Les principaux risques de l’intervention sont tout d’abord les risques inhérents à toute chirurgie.

Les risques spécifiques à ce type de chirurgie sont :

 

– Le risque infectieux :

Les consignes de préparation cutané sont très important à suivre. En cas d’infection une nouvelle opération pour nettoyage est le plus souvent indispensable.

 

-La phlébite :

Une prophylaxie antithrombotique est donc à suivre (une injection sous cutané tous les jours par une infirmière) pendant un mois après l’opération.

 

-La re-rupture :

Le greffon mis en place est fragile jusqu’au neuvième mois post opératoire, il faut donc faire très attention pendant cette période. Il faut une bonne récupération musculaire au sixième mois avant d’envisager la reprise du sport « en pivot ».

 

Quelles sont les suites opératoires ?

Le lever est immédiat le lendemain de l’opération, l’appui aussi.

Dans certains cas, en fonction des constatations opératoire, un drain de redon (tuyau qui permet l’écoulent du sang et donc évite un hématome) est en place et sera retiré pendant l’hospitalisation par l’infirmière du service.

 

Comment se passe la rééducation ?

La rééducation est entreprise dès le lendemain à la clinique et doit être poursuivi dès la sortie.

Il faut envisager trois séances par semaines pendant deux mois, puis deux séances par semaines ensuite (environ 50 séances en tout).

 

Quels sont les délais pour la reprise du sport ?

Le vélo est repris à 6 semaines.

La course à pied est reprise à trois mois.

La course à pied est reprise à trois mois.

Le sport en pivot avec contact est repris à neuf mois.

Réeducation

Protocole de rééducation ligamentoplastie type DT4

 

Phase hospitalière (J1 à J2) :

Réveil musculaire de l’appareil extenseur (travail isométrique et dans les derniers degrés d’extension). Travail doux et progressif des amplitudes articulaires en flexion/extension (avec et sans arthromoteur) auto limité par les douleurs, cryothérapie.

Reprise de la marche progressivement, avec travail du déroulement du pas Utilisation les premiers jours de cannes anglaises (éviter la boiterie)

La sortie est envisager au cinquième jour post opératoire.

 

Phase I (J2 à J21) :

Lutte contre les troubles circulatoires et inflammatoires : massage circulatoire, cryothérapie pluriquotidienne, bas de contention, mise en déclive, physiothérapie, travail musculaire. Recherche du vérrouillage en extension complète du genou.
Mobilisation rotulienne.

Mobilisation articulaire douce et progressive sans passage en force Début de travail musculaire en chaîne cinétique fermée, travail du schéma de marche.

 

Phase II (J21 à J45) :

Lutte contre les troubles circulatoires et inflammatoires : idem, récupération de la mobilité articulaire en travail actif sans limitation sans passage en force Acquisition d’un bon contrôle musculaire avec travail progressif en co-contraction.

Rééducation de la marche.Reprise du vélo en centre dès que les amplitudes articulaires le permettent.

Après le premier mois :

Début de travail proprioceptif uniquement dans l’axe (sans plateau hyper mobile), progressivement et si l’état du genou le permet Travail musculaire isométrique progressif.

 

Phase III (J45 à J90) :

Travail de la force musculaire en progression (stepper, demi squats, presse entre 30° et 90° de flexion). Travail musculaire isométrique en augmentant le temps de contraction. Travail proprioceptif avec développement du contrôle neuro-musculaire et de la proprioception. Récupération de la mobilité articulaire.

Travail musculaire en chaîne cinétique fermée des ischio-jambiers avec progression douce (attention aux douleurs sur le site de prélèvement tendineux). Balnéothérapie éventuelle.

 

Phase IV (J90 au 4ème mois) :

Athlétisation des différents groupes musculaires. Cf. phase III en augmentant progressivement la charge de travail. Surveiller toujours la trophicité de l’articulation. Augmentation du travail proprioceptif.

 

Phase V (4ème au 6ème mois) :

Travail musculaire de tout le membre inférieur avec progression importante de la charge. Proprioception sur plan instable (trampoline, etc). Début de phase V : reprise de la course à pied sur tapis de marche dans un premier temps, puis en extérieur sur piste d’athlétisme.

Augmentation de la charge de travail sur vélo et en balnéothérapie. Reprise des exercices de pliométrie et de changement d’appui en milieu de phase.

 

Phase V (4ème au 6ème mois) :

Cyclisme sur route, natation dans l’axe : 1 à 2 mois. Course à pied sur terrain stable : 3 à 4 mois. Reprise entraînement sport pivot : 6 mois après la visite de contrôle avec le chirurgien et le médecin du sport.

 

 

 

Protocole de rééducation prothèse totale de genou

 

J1 (le lendemain de l’intervention):

Réveil musculaire, travail de l’extension et mobilisation douce du genou.Premier levé avec appui complet.

 

J2-J6 (toute la phase d’hospitalisation à la clinique) :

Poursuite du réveil musculaire et récupération du verrouillage. Dès que le verrouillage est acquis, l’attelle peut être abandonnée.

Reprise de l’apprentissage de la marche, au début avec cadre de déambulation, puis avec deux cannes. Travail du déroulé du pas.

Lutte contre la position en flessum, travail de la flexion en fonction des douleurs.

Apprentissage des escaliers.

Le jour de la sortie la flexion doit être à 90°, et le verrouillage doit être acquis.

 

J6-J45 (avant la consultation de contrôle) :

La marche doit être réalisée sous couvert de cannes (MEME A L’INTERIEUR !!!) tant que l’extension complète n’est pas récupérée (2 à 3 semaines après l’intervention).

Travail de l’extension à chaque séance de rééducation (écrase coussin et travail debout conjoint à l’étirement des ischios, pied verrouillé au sol).

Poursuite de la mobilisation du genou, de façon active et passive, sur le dos, en décubitus ventral, et en position assise pied verrouillé au sol en avançant le bassin de façon progressive. Le but est d’obtenir 110-120° de flexion.

Le travail musculaire du quadriceps doit être réalisé en isométrique pendant toute la durée de la cicatrisation de la voie d’abord (2 à 3 semaines), puis il peut être réalisé en concentrique. Il faut attendre au moins un mois avant de commencer le travail en excentrique.

Le genou doit être glacé en fin de séance.

 

J45- J180 (jusqu’au sixième mois post opératoire) :

Le flessum doit être absent, l’apprentissage des étirements et exercices pluri-quotidien doit être intégré.

Le travail musculaire doit être poursuivi, en fonction de chaque patient l’intensité et le type de travail est différent.

 

ATTENTION :

Si augmentation de l’épanchement articulaire, ou diminution des amplitudes, ou augmentation des phénomènes inflammatoires, il ne faut pas hésiter à diminuer la quantité de travail, ou à supprimer momentanément certains exercices que vous jugeriez responsables.